Writing Prompt n°3
"Write about their last dance" unknown, trouvé sur Pinterest.
Traduction: "Ecrit leur dernière danse."
Lorsqu'ils entrèrent dans la salle de bal ce fut par des portes opposées. Leurs regards se trouvèrent et ne se lâchèrent plus. La foule observait l'échange, bruissant de confidences et de soupirs qui fendaient les poitrines.
Elle fut la première à s'avancer.
L'on s'écartait de son chemin avec une révérence. Elle souriait, courtoise, mais le pli d'un sentiment inarticulable tirait son visage. Elle le voyait, en face d'elle, qui se frayait un chemin entre les conversations avec le même intéressement feint. Ils se retrouvèrent au centre de la salle, proches, mais trop loin pour être pleinement heureux.
"Bonsoir."
Un mot prononcé d'une même voix. Des rires dissimulés derrière des mains gantées.
Puis soudain, lorsque vient le temps de parler, d'affronter le regard de l'autre luisant sous le lustre et la lumière des chandelles, les mots manquent, l'émotion prend à la gorge et le silence s'étire entre deux cœurs battant trop fort pour s'exprimer.
La musique s'élève en dehors de leur bulle. Les violons entament une valse qui dérident les visages. Les conversations s'apaisent, la magie de la musique s'opère.
Un cercle s'est formé autour d'eux.
Il est temps de danser.
Les heures défilent et ils continuent à valser. Ils attirent les regards mais cela n'a pas d'importance. Leurs pieds sont douloureux. Leurs gorges sèches réclament de quoi être apaisées. Mais ils ne veulent s'arrêter pour rien au monde. Ils souhaitent étendre ce dernier moment au tournant de leurs vies aussi longtemps qu'ils le pourront.
Lorsqu'enfin ils arrêtent de tourner, ils sont à bout de souffle. Ils relâchent leur posture mais ne lâchent pas leurs mains. Ce soir il n'aura d'autre cavalière qu'elle et elle n'aura d'autre cavalier que lui. Ils sont égoïstes mais cela n'a pas d'importance. Leurs yeux se dévorent sans pouvoir être rassasiés; leurs yeux brillent et leurs yeux pleurent. Oubliant la bienséance, s'oubliant au cœur de la foule, ils s'étreignent et leurs âmes communiquent. Ils s'aiment.
Ce soir, David Newall et Morgan Carter partageaient leur dernière danse.
Demain, lorsque sonneront les cloches de l'église, Mr. et Mrs. Newall ouvriront le bal d'une nouvelle existence.
Traduction: "Ecrit leur dernière danse."
Adieu à ce que nous étions
Lorsqu'ils entrèrent dans la salle de bal ce fut par des portes opposées. Leurs regards se trouvèrent et ne se lâchèrent plus. La foule observait l'échange, bruissant de confidences et de soupirs qui fendaient les poitrines.
Elle fut la première à s'avancer.
L'on s'écartait de son chemin avec une révérence. Elle souriait, courtoise, mais le pli d'un sentiment inarticulable tirait son visage. Elle le voyait, en face d'elle, qui se frayait un chemin entre les conversations avec le même intéressement feint. Ils se retrouvèrent au centre de la salle, proches, mais trop loin pour être pleinement heureux.
"Bonsoir."
Un mot prononcé d'une même voix. Des rires dissimulés derrière des mains gantées.
Puis soudain, lorsque vient le temps de parler, d'affronter le regard de l'autre luisant sous le lustre et la lumière des chandelles, les mots manquent, l'émotion prend à la gorge et le silence s'étire entre deux cœurs battant trop fort pour s'exprimer.
La musique s'élève en dehors de leur bulle. Les violons entament une valse qui dérident les visages. Les conversations s'apaisent, la magie de la musique s'opère.
Un cercle s'est formé autour d'eux.
Il est temps de danser.
Les heures défilent et ils continuent à valser. Ils attirent les regards mais cela n'a pas d'importance. Leurs pieds sont douloureux. Leurs gorges sèches réclament de quoi être apaisées. Mais ils ne veulent s'arrêter pour rien au monde. Ils souhaitent étendre ce dernier moment au tournant de leurs vies aussi longtemps qu'ils le pourront.
Lorsqu'enfin ils arrêtent de tourner, ils sont à bout de souffle. Ils relâchent leur posture mais ne lâchent pas leurs mains. Ce soir il n'aura d'autre cavalière qu'elle et elle n'aura d'autre cavalier que lui. Ils sont égoïstes mais cela n'a pas d'importance. Leurs yeux se dévorent sans pouvoir être rassasiés; leurs yeux brillent et leurs yeux pleurent. Oubliant la bienséance, s'oubliant au cœur de la foule, ils s'étreignent et leurs âmes communiquent. Ils s'aiment.
Ce soir, David Newall et Morgan Carter partageaient leur dernière danse.
Demain, lorsque sonneront les cloches de l'église, Mr. et Mrs. Newall ouvriront le bal d'une nouvelle existence.
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